Vivre à Tours
Tours compte près de 139 000 habitants. Et dans le Pôle urbain de Tours, qui réunit 36 communes, on ne recense pas moins de 346 000 habitants. Ville dynamique, Tours séduit les jeunes : ils sont 27 000 inscrits à l'université et dans des écoles de l’enseignement supérieur.
- Urgences médicales / Samu : 15
- Police: 17
- Sapeurs pompiers: 18
- Urgences sociales /SOS sans abri: 115
- ERDF Urgences: 09 72 67 50 37
- GRDF Urgences: 0 800 47 33 33
- Police Municipale 24h/24: 02 47 70 88 88
- Hôpitaux de Tours: 02 47 47 47 47
- Objets trouvés: 02 47 70 88 87
- Renseignements déchèteries, collecte des déchets: 02 47 80 12 12
- Perte ou vol de cartes bancaires: 0 892 70 57 05
- Tours AVF (Nouveaux Arrivants dans la ville): 02 47 38 52 64
- Interflora: 02 30 88 03 30
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Entretien, dépannage
- Électricité générale (entreprise)
- Vitrerie (pose), vitrier
- Plombier
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Médecins et spécialistes
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- Cardiologue, médecin spécialiste en cardiologie et affection cardio-vasculaire
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Pharmacie et santé
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Découvrir Tours
Découvrir Tours, c’est se fondre dans sa culture, son histoire, son patrimoine. Du quartier Prébendes jusqu’à celui de la Scellerie, en passant par le cœur de ville et son Vieux Tours. Sans oublier les bords de Loire, ses quais, ses lumières, ses vues, ses crues et décrues au fil du temps qui passe… Première étape incontournable, lorsque l’on se promène dans Tours : le musée des Beaux Arts. A deux pas de la cathédrale Saint Gatien et installé dans l’ancien palais des Archevêques des 17ème et 18ème siècles, classé monument historique, il abrite de nombreuses collections de peintures françaises et étrangères, allant du Moyen Age jusqu’au 20ème siècle. Avec la plus importante collection française de primitifs italiens, juste après celle du Louvre. On s’attarde également devant les toiles signées Rubens, Boucher, Calder ou encore Zao Wou-ki. Un peu plus à l’Ouest du centre ville et dans un autre genre, le Museum d’histoire naturelle vaut, lui aussi, le détour. Ancien Présidial de Tours, cette bâtisse du 18ème présente l’histoire naturelle de la Touraine, mais elle abrite également des fourmis, iguanes, serpents, tortues, perroquets… Les enfants adorent. Dans le quartier de la gare, cette fois, on s’arrête au Centre de création contemporaine. Ici, pas d’expo permanente. Les accrochages, mises en scène, scénographies ne sont que temporaires. Avec une volonté affichée d’accueillir aussi bien de jeunes talents que des artistes confirmés, tels que Ben, Debré ou encore Dietman. Puis, au musée Saint Martin, on découvre les principaux épisodes de la vie de Saint Martin, l’histoire du site et de ses édifices. Au musée du Compagnonnage, on se laisse surprendre par les outils et les chefs d’œuvres des compagnons du Tour de France : un voyage dans le temps qui débute en 1840. Tout aussi insolite et unique : le Petit Atelier du musée de l’Imprimerie. Ici, on apprend tout sur la typographie, le métier d’imprimeur et autre fabrication artisanale de papier : passionnant ! Enfin, pas de découverte de Tours sans passer par son château dit « royal ». Et pour cause : c’était l’ancienne résidence des rois de France. Une douzaine d’expositions y sont organisées chaque année. Quant au musée des Vins de Touraine, il fait tout autant partie du patrimoine local : des confréries à l’œnologie, en passant par les caves et les métiers liés au vin, tout est expliqué, détaillé, raconté. Une belle initiation, avant la dégustation. Le soir venu, Tours revêt son habit de lumières. La ville brille, s’illumine, envoûte. Grâce à une mise en scène originale de nombreux éclairages, qui semble redessiner la cité, ses monuments, son architecture, ses berges. Là, il fait bon se laisser tenter par une escapade dans le Vieux Tours. Avec un apéro au Temps des Rois, le QG des habitués du quartier, situé dans une ancienne maison du 16ème sur la place Plumereau –place Plum’, pour les Tourangeaux-. Plus branché : le Café chaud, et son joli rez-de-chaussée pour boire un cocktail maison. Quant aux fans de bières, direction The Pale : pas de chichi dans ce pub à l’esprit irlandais, où l’on se sert directement au comptoir. Enfin, pour calmer un petit creux avant un spectacle ou un ciné, rendez-vous au P’tit Blanc, place Gaston Paillhou : ici, le vin est bon, la charcuterie aussi, l’ambiance décontractée et un brin festive. Du coup, on a du mal à en partir ! Sauf qu’il serait dommage d’arriver en retard au Grand Théâtre. Cette scène tourangelle, au cœur du quartier de la Scellerie, est dédiée au lyrique, au symphonique, à la musique de chambre et aux spectacles pour les jeunes publics. Et si l’on veut être certain de rire et sourire, rendez-vous à la Comédie de Tours : ici, place aux pièces de boulevard et aux one-man shows. Autre temple de la culture tourangelle : le Centre dramatique régional. En marge des spectacles de danse contemporaine qu’il met à l’affiche tout au long de l’année, il propose aussi cours ou stage de danse et accueille des compagnies en résidence. Le soir, à Tours, la programmation du Petit Faucheux a également ses accros. Cette salle de 200 places s’est donnée pour mission de promouvoir le jazz et les musiques improvisées. Ce qui engendre une ambiance à la fois festive et spontanée, dans ce lieu atypique de la rue Léonard de Vinci. Quant aux fans de musiques actuelles –pop, rock, électro…-, ils se retrouvent au Temps Machine, à Joué lès Tours, le temps d’un concert ou autre performance. Une soixantaine de spectacles sont à l’affiche chaque année. Côté musique classique, c’est plutôt à la salle Jean de Ockeghem que cela se passe : installé dans l’ancienne église Saint Denis, une sublime bâtisse du 12ème siècle, cet espace compte quelque 200 places. Ouverte également aux concerts, ainsi qu’au théâtre et à la danse, la salle Thélème a elle aussi ses habitués. Des enseignants et des étudiants en majorité. Et pour cause : la salle Thélème est la salle de spectacle de l’Université François Rabelais. Un espace qui sert, en outre, de QG au ciné-club de la fac. Car les cinéphiles ne manquent pas à Tours. La ville a d’ailleurs sa cinémathèque Henri Langlois, dont les projections ont lieu dans les cinémas Studio : ce complexe de 7 salles, rue des Ursulines, mêle films en exclusivité et films classés « art et essai ». Le tout régulièrement ponctué de rencontres et débats avec des professionnels du 7ème art. En fin de soirée, on peut s’offrir un dernier verre aux Joulins, près de la fac de Lettres. Ce bar-concert a l’avantage de ne fermer qu’au petit matin en fin de semaine. Même atmosphère animée, voire survoltée au Donald’s Pub : cette salle « indé » accueille des groupes qui jouent aussi bien du punk que du disco ou du latino. Ambiance éclectique, mais sympathique. Et pour les fans de dance floor, c’est au sous-sol du Café Chaud qu’il faut aller, pour la déco rétro et l’ambiance de copains. Ou encore dans la belle cave voûtée des 3 Orfèvres, où les tubes des années 1980 font le bonheur des plus nostalgiques.
Janvier - Février :
-Manga sur Loire : ce festival de manga s’installe en février, à Montlouis-sur-Loire, durant une journée. Au menu : expos, rencontres, dédicaces, ateliers de dessin, concerts…
Mars :
-Nouvelles musiques anciennes : 2 concerts sont organisés en l’Eglise Saint Julien. Les musiciens sollicités invitent à un voyage dans le temps et à ouvrir quelques pages de la grande Histoire de la musique. -Mauvais genre : durant une semaine, fin mars, ce festival fait la part belle au cinéma dit « de genre ». A savoir : la science-fiction, le polar, la comédie, le thriller, le fantastique ou encore le film d’animation. En marge des projections, des ciné-concerts, séances pour les scolaires, conférences et autres masterclass sont également organisés.
Avril :
-Festival de cinéma asiatique : chaque année, aux cinémas Studio, 10 jours sont consacrés aux films venus d’Asie et d’extrême Orient. Au programme : projections, rencontres, hommages à des réalisateurs, expos, concerts… organisés dans des lieux tels que la Médiathèque François Mitterrand, l’espace Parfum Culture ou encore L’Instant ciné.
Mai :
-Peuples en mouvement : focus sur les populations nomades, itinérantes, en errance.. Ce festival mêle multicultures et arts en tous genres. Les expos et autres performances ont lieu dans le quartier Paul Bert durant 2 jours. -Désir… Désirs : ce festival de cinéma aborde le thème des désirs, des sexualités et des questions de genres, dans une société en pleine mutation… Deux semaines de projections, débats, rencontres aux cinémas Studio. -Florilège vocal : pendant 3 jours au Grand Théâtre, ce concours international de chant en chorale réunit des talents venus de tous les horizons musicaux. Un concert final a lieu sur la place Jean Jaurès. -Vitiloire : mi-mai et durant tout un week-end, des dégustations et autres animations sont organisées autour des vins du Val de Loire. -Foire de Tours : début mai et durant une dizaine de jours, le Parc des expositions accueille la Foire de Tours. Plus de 700 exposants s’installent dans un espace de 50 000 m2. Au programme : gastronomie, mode, ameublement, automobiles, jardinage, beauté, santé, tourisme…
Juin :
-Tours sur Loire : de la mi juin jusqu’à la mi septembre, danse, concerts, animations… ont lieu à la Guinguette, au bord de l’eau. Bucolique et romantique. -Potager électronique : durant 2 jours, partez à la découverte des artistes locaux dans le potager de la Gloriette. -Aucard de Tours : durant toute une semaine, le rock de Radio Béton –bande FM locale- envahit Tours, ses rues, ses places. Au programme : concerts et expositions, le tout taillé dans le rock ! -Fêtes musicales en Touraine : durant une semaine, la somptueuse grange de Meslay, à Parçay-Meslay, accueille une série de concerts de musique classique. -Tours d’horizons : chaque année, durant 5 jours, le Centre chorégraphique de Tours propose une thématique et une série de spectacles inspirés par celle-ci.
Juillet-Août :
-Rayon frais : durant 3 jours, tout début juillet, arts de la rue, art contemporain, théâtre et performances artistiques en tout genre investissent des lieux méconnues de la ville. -Foire à l’ail et au basilic : chaque 26 juillet, Tours se pare de vert et de blanc. L’ail et le basilic sont à l’honneur et se déclinent de mille et une façons à travers toute la ville. -Les Méridiennes : durant 10 jours, ce festival programme des concerts quotidiens de 30 minutes, à 12h15, dans la Salle Ockeghem. Au menu : jazz et musique classique. -Académie Francis Poulenc : durant 10 jours, l’Académie Francis Poulenc d’interprétation de la mélodie française organise un stage d’interprétation de la mélodie. Une douzaine de duos chant-piano sont sélectionnés.
Septembre :
-Braderie de Tours : chaque premier dimanche de septembre, Tours fait sa grande braderie. Place aux bonnes affaires dans les rues et sur les places de la ville. -A Tours de Bulles : ce festival de BD propose, durant 5 jours, des animations, expos, projections, conférences rencontres et dédicaces dans différents lieux de la ville, tels que les cinémas Studio, la place Châteauneuf ou encore la gare SNCF. -Festival international du cirque : durant 3 jours, à la fin du mois de septembre, le Parc des expositions de Tours accueille un festival original, où les arts du cirque sont à l’honneur. Clowns, trapézistes, équilibristes, jongleurs, magiciens… de grands numéros internationaux sont présentés. -les 10 et 20 kilomètres de Tours : fin septembre, les fans de course à pied s’élancent dans les rues de la ville pour parcourir 10 ou 20 kilomètres. Ecoliers et collégiens ouvrent le bal, au départ de la course.
Octobre :
-Rencontres de danses urbaines : durant 2 semaines, Tours braque ses projecteurs sur l’art chorégraphique. Spectacles, battles, performances, stages, shows… faites votre choix. Les représentatiosn ont lieu à Tours, mais aussi à La Riche et Joué lès Tours. -Nouvelles musiques anciennes : 3 concerts sont organisés en l’Eglise Saint Julien. Les musiciens sollicités invitent à un voyage dans le temps et à ouvrir quelques pages de la grande Histoire de la musique. -Paris-Tours : depuis plus d’un siècle, des cyclistes de renom relient les deux villes le temps d’une course. Mythique.
Novembre :
-Fêtes musicales en Touraine : durant une semaine, la somptueuse grange de Meslay, à Parçay-Meslay, accueille une série de concerts de musique classique. -Emergences : ce festival d’une quinzaine de jours permet à Jazz à Tours et au Petit Faucheux de mettre en avant la nouvelle scène jazz française. -Marché de Noël : dès la fin novembre, les chalets du Marché de Noël de Tours s’installent sur le boulevard Heurteloup et la place de la Gare. Vin chaud, marrons et spécialités locales sont à découvrir et à déguster.
Décembre :
-Total meeting : début décembre et durant 4 jours, festival de musique électro et expérimentale au Petit Faucheux.
Se faire plaisir à Tours
Le shopping à Tours se fait essentiellement entre les rues de Bordeaux et Nationale, en passant bien sûr par le Vieux Tours et l’hypercentre ville. C’est-à-dire entre les places Plumereau, du Grand Marché et de Châteauneuf. Là, on trouve de grandes enseignes, tels que les Galeries Lafayette, le Printemps, Etam, Olivier Strelli… Sans oublier le quartier artisan du petit Saint Martin, où une vingtaine de boutiques continuent de travailler à l’ancienne. C’est le cas notamment de la lutherie Didier Jarny, de l’atelier du tourneur sur bois Michel Perrigault ou encore de celui de Valérie –tout le monde l’appelle par son prénom-, spécialisée dans la restauration de poupées anciennes, jouets d’autrefois, porcelaines, céramiques et autres faïences.
Dans le Vieux Tours, il faut également pousser la porte de la Chapellerie Brun, en activité depuis… 1902 ! Du Stetson au Borsalino, on trouve toutes sortes de couvre-chefs derrière la façade en mosaïque de ce temple du chapeau. Puis, du côté de la cathédrale, on aime les vêtements bio de la boutique Valeurs en plus. On se laisse séduire par les bouquets que l’artisan fleuriste Salvatore Rapisarda compose… sur un air d’opéra !
Quant aux Drôles de dames, cette enseigne propose une sélection de vêtements pour femmes à la fois chic et décontractée. Les marques Hartford et Closed côtoient les créations de Stella Forest. Côté déco, c’est aux abords de la rue de la Scellerie que cela se passe. Notamment dans la boutique d’Antoine Marquet, dont les luminaires et mobilier ont du style et beaucoup d’allure. Puis, chez Atemporel, on craque pour les créations éditées par Vitra, Kartell ou Knoll. Tout proche, les enfants, cette fois, seront comblés en allant chez Saperlipopette : impossible de ressortir les mains vide de cette jolie boutique de jouets en bois. Et puis, pour le panier à provisions, il faut prévoir une taille XXL, car Tours a de la ressource en terme de magasins de bouche. La charcuterie, par exemple, c’est à la maison Hardouin que l’on achète rillettes, rillons, saucisses sèches, pied de porc farci… Les foies gras, confits, magrets se trouvent, quant à eux, à la Ferme du Vau.
Et la brioche ? Dans une maison qui ne fait que ça, depuis 1907 : à savoir la Briocherie S. Lelong. On ne laisse pas sa place non plus à La Chocolatière. Ici, le chocolat est dans tous ses états. Les spécialités de la maison : le Croque Télé, la Grignotine, la Muscardine et le fameux Pruneau de Tours. Reste le vin et le fromage : le premier est soigneusement sélectionné par la Cav’ par 3, tenue par 3 copains passionnés de vins de Loire et de Bourgogne. A ne pas manquer non plus : la Maison des vins de Loire, pour ses séances dégustation et ses rencontres avec les vignerons. Quant au fromage, on le trouve chez Rodolphe Le Meunier, meilleur ouvrier de France, dont le comté affiche 40 mois d’affinage. Rien que ça !
Enfin, pour lâcher prise, se détendre, se relaxer, rien de mieux que d’aller s’allonger et se faire chouchouter à l’Espace bien-être de l’hôtel Château Belmont. Ici, tous les soins et massages sont prodigués avec les produits Cinq Mondes. Des produits bio, sans parabène, ni silicone ou autre colorant. Pour une pause saine et zen.
Sortir à Tours
Passer à table à Tours, c’est tâcher de prendre son temps. On ne regarde plus son téléphone. On oublie les mails. On se concentre sur les douceurs locales. On se détend, aux beaux jours, aux terrasses des restos et bistrots du Vieux Tours. Parmi les adresses à tester, les yeux fermés, citons le Marché Gourmand. Cette brasserie chic et design affiche une délicieuse fricassée de rillons de Touraine, un magret de canard grillé ou autre filet de saumon rôti au lard. Le tout accompagné d’une sélection de crus élaborés « grâce aux produits de viticulteurs et vignerons indépendants ». Autrement dit : les Chinon AOC, le Touraine AOC, les Vouvray AOC… sont à l’honneur. Couleur locale également : Comme AutreFouée. Dans ce resto à l’ancienne, le terroir est à l’honneur. Et ce, tant dans l’assiette que dans les verres. Le tout accompagné de fouaces cuites au feu de bois et servies encore chaudes. Si l’on préfère une carte plus « ensoleillée », rendez-vous chez Noa. En pleine rue piétonne ce resto italien propose des pâtes à tomber.
A ne pas manquer non plus : la Trattoria des Halles, pour son mobilier Starck, ses pâtes, risotti, nems de suprême de volaille et autre filet de lotte rôti. Du côté de la rue de la Scellerie, il faut également tester le Chien jaune, pour sa déco rétro, bar en étain, vieux frigos en bois, plaques émaillées, fresques peintes sur les murs…, les plats couleur locale et l’ambiance un brin gouailleuse, digne des Tontons flingueurs. L’Odéon, table plus gastronomique, mérite que l’on ne regarde pas sa montre. Evitez les rendez-vous derrière. Ici, viandes et poissons sont travaillés avec talent, les légumes sont issus du marché du jour et la carte des vins est plus que soignée.
On aime aussi la table d’hôtes de la Cuisine de Georges : que l’on prenne un tartare ou un croque-monsieur, une blanquette de veau ou un poulet au Coca light –si, si, ça existe !-, on est sûr de parler à son voisin ! Enfin, deux tables étoilées sont à découvrir à Tours. La Roche Le Roy et Charles Barrier. La première propose une cuisine traditionnelle parfaitement maîtrisée, dans une gentilhommière tourangelle, au cœur d’un parc. Le second revisite les grands classiques. Et sa carte des vins compte plus de… 2 000 références. Qui dit mieux ?
Flaner à Tours
Se balader dans Tours, c’est marcher dans le Vieux Tours. Aller au gré des rues piétonnes pavées. Se laisser tenter par un bar, un café, un salon de thé. Que ce soit aux abords de la place Plumereau, avec vue sur les maisons à colombages. Ou du côté du quartier Colbert, puis de la place Foire le Roi. Sans oublier la ravissante place François Sicard, toute proche : aménagée au 18ème pour accueillir des halles, elle est finalement transformée en parc en 1864 par les frères Buhler. Un ravissant petit poumon vert au cœur de la ville, avec les statues des trois médecins tourangeaux : Velpeau, Trousseau et Bretonneau. Sans oublier le mémorial consacré à Balzac, l’enfant du pays. Changement de quartier et de décor. Entre la rue de la Scellerie et la gare, on découvre, au fil de sa flânerie, une architecture résolument contemporaine avec deux créations signées Jean Nouvel. L’immeuble Transparence, tout d’abord : cette bâtisse qui fait la part belle au verre réunit habitations, bureaux et sert de siège à l’Office du tourisme. Quant au Vinci, cet édifice gris-bleu accueille spectacles et salons, concerts et expositions. Les Tourangeaux l’ont surnommé « la casquette », à cause de l’avancée de sa toiture. A voir aussi : la médiathèque François Mitterrand, rue de Tourcoing. Œuvre des architectes Fichet, Tribouillet et Berthelier, sa façade en verre et inox brille de mille écritures d’or, faites de copeaux en bronze doré. Autre figure de l’architecture bien représentée à Tours –et pour cause : il y est né !-, c’est Victor Laloux (1850-1937). On lui doit, entre autre, la gare de Tours, construite à la fin du 19ème en pierre, fer, fonte et verre. Avec des feuilles d’or en façade. Il est également à l’origine de l’Hôtel de ville, place Jean Jaurès. Cette bâtisse gigantesque se reconnaît à son balcon d’apparat, soutenu par des atlantes sculptés par François Sicard. Enfin, Tours invite aussi à la flânerie dans sa quinzaine de parcs et jardins. A commencer par le superbe jardin du musée des Beaux Arts, avec son cèdre du Liban bicentenaire, planté à l’entrée. A ne pas manquer non plus : les ifs taillés en créneaux et les buis en boules. Autre curiosité : le jardin botanique, conçu comme un jardin de plantes médicinales et pourvu d’un espace animalier –avec notamment une basse-cour et des flamants roses-, d’une orangerie avec des plantes tropicales et de quelque 2 000 taxons gérés par la faculté de pharmacie et le service des parcs et jardins. Tout aussi bucolique, le jardin des Prébendes. Réalisé en 1872 par les frères Buhler, sur une zone marécageuse, le jardin est doté d’un lac et de deux ponts, sans oublier le kiosque à musique et la statue de Ronsard signée Delpérier. Enfin, en famille, une balade au parc Honoré de Balzac s’impose. Situé sur le Cher, ce parc s’étend sur plus de 24 hectares, où lamas domestiques, moutons noirs et autres chèvres se promènent dans le parc animalier. Une drôle de cohabitation qui fait le bonheur des enfants. Autour de Tours, place aux châteaux. Châteaux de la Loire, bien sûr, avec Blois, Amboise, Cheverny, Chambord…-. Mais aussi château de Luynes, château et jardin de Villandry, lac et château des Bretonnières. Des splendeurs qui se visitent. A l’instar du fameux château de la Bourdaisière, à Montlouis sur Loire, où Louis-Albert de Broglie, alias le « Prince jardinier », a planté 630 variétés de tomates ! Avec, de mai à fin octobre, un étonnant Bar à tomates qui propose aussi bien des jus, que des sablés, sorbets et autres salades déclinés autour du fameux fruit rouge. Car la tomate a beau être consommée comme un légume, elle fait bien partie des fruits ! A ne pas manquer non plus à la Bourdaisière : la collection de plantes médicinales de Marie de Hennezel. Et le « Dahliacolor », un étonnant jardin contemporain dessiné par le paysagiste Louis Benech. Autre étape à prévoir sur son « road book » : le parc de la Perraudière, à Saint Cyr sur Loire. Il s’étend sur 5 hectares et offre une vue imprenable sur la Loire et Tours. Ajoutons à cela un arboretum de 120 espèces, des animaux, des œuvres contemporaines exposées en peine nature, un castelet et une salle d’expo. Quant à Rochecorbon, on y va pour ses caves et maisons troglodytes, ses vignobles et les balades à faire le long de la Loire qui borde le village. Et puis, offrez-vous un voyage « au cœur de la terre » dans les grottes pétrifiantes de Savonnières. C’est ici qu’autrefois on exploitait le tuffeau, une pierre clair et tendre, typique de la région, employée dans la construction de nombreux châteaux et autres demeures qui bordent la Loire. L’une des grottes possède, en outre, une reconstitution d’une partie de la faune préhistorique des ères primaire et secondaire : impressionnant ! Toujours sur le thème du vin, mais pour les plus sportifs, des excursions sont proposées sur le thème « Vignes, vins et rando ». Avec découverte de la Touraine et du vignoble de Vouvray. Par ailleurs, des circuits sont également organisés dans les différents domaines viticoles labellisés « Caves touristiques du vignoble de Loire ». Avec dégustations commentées. Des parcours à faire en auto, à vélo –au fil du tracé de « la Loire à vélo »- ou encore en bateau. De Saint-Nazaire à Montsoreau, le long de la Loire, une quinzaine de professionnels proposent, en effet, croisières fluviales, bateaux promenades ou balades sur une embarcation traditionnelle. Et puis, deux sites encore sont à découvrir absolument : Loches et le Clos Lucé. Concernant Loches, cette cité médiévale –à une quarantaine de kilomètres de Tours- est classée parmi les Plus beaux détours de France. Entre châteaux de la Loire et étangs de Brenne, Loches possède encore la quasi-totalité de ses remparts du 12ème siècle. A voir aussi : le donjon roman ; la collégiale Saint Ours, ses deux coupoles en forme de pyramides et son portail sculpté polychrome ; sans oublier le logis royal, l’une des premières résidences d’apparat des rois de France. Quant au Clos Lucé, à Amboise, l’esprit de Léonard de Vinci souffle sur son château. Le visiter, c’est se replonger dans la vie du peintre florentin et celles des nombreux hôtes célèbres qui ont séjourné dans l’impressionnante demeure. Signalons que, l’été, le Clos Lucé accueille un festival de BD, de nombreux concerts et spectacles, ainsi que le Festival européen de musique Renaissance en septembre. Enfin, pour toute la famille, les environs de Tours compte plusieurs parcs d’attractions, dont La Récréation et le Family Park. Le premier, à 10 minutes de route de Tours, affiche une pléiade de divertissements : jeux de plein air, animaux de la ferme, toboggan à eau, descente sur câble en baignoire, tyroliennes pour petits et grands, mur d’escalade, beach volley, voitures à pédales… Le second, à une vingtaine de kilomètres de Tours, se situe dans un parc arboré de 3 hectares, en bordure de Cher. Ici, aux beaux jours, des jeux de plage sont organisés, des transats installés, une pataugeoire de 200 m2 est mise en eau. Et pour profiter d’une vue imprenable sur la vallée du Cher, il suffit de grimper dans l’une des nacelles de la grande roue du parc, haute d’une trentaine de mètres.