Vivre à Angers
- Urgences médicales / Samu : 15
- Police: 17
- Sapeurs pompiers: 18
- Urgences sociales /SOS sans abri: 115
- Urgences Eau: 02 41 05 50 50
- EDF dépannage (électricité) :: 0 810 333 049
- GDF dépannage (gaz de ville) : : 02 41 43 65 65
- Centre anti poison: 02 41 48 21 21
- Commissariat de Police: 02 41 57 52 00
- Mairie 5 sur 5: 0 800 49 05 05
- Police Municipale: 02 41 05 40 17
- Maison Départementale des Personnes Handicapées: 0 800 490 049
- Objets trouvés: 02 41 05 44 79
- Allô Propreté, Fourrière animale, encombrants… : 0 800 49 05 05
- Perte ou vol de cartes bancaires: 0 892 70 57 05
- Déchèteries: 0 800 41 88 00
- Fourrière municipale: 02 41 21 55 00
- Interflora: 04 81 68 07 00
- Allo Ciné: 08 99 23 50 94
- Météo France: 08 99 71 02 99
Entretien, dépannage
- Électricité générale (entreprise)
- Vitrerie (pose), vitrier
- Plombier
- Dépannage informatique
- Dépannage de serrurerie, serrurier
- Chauffage (dépannage, entretien)
- Dépannage d'électroménager
Médecins et spécialistes
- Médecin généraliste
- Dentiste, chirurgien dentiste
- Psychiatre
- Ophtalmologue
- Dermatologue, médecin spécialiste en dermatologie et vénéréologie
- Gynécologue, médecin spécialiste en gynécologie médicale et obstétrique
- Cardiologue, médecin spécialiste en cardiologie et affection cardio-vasculaire
- Médecin généraliste acupuncteur
- Médecin généraliste homéopathe
- Pédiatre
- Radiologue (radiodiagnostic et imagerie medicale)
Pharmacie et santé
- Pharmacie
- Infirmier, infirmière (cabinet, soins à domicile)
- Kiné, masseur kinésithérapeute
- Laboratoire d'analyses de biologie médicale
- Hôpital
- Opticien
- Crèche
- Psychologue
- Services, aide à domicile
Restaurant
Administrations et associations
- Sécurité sociale
- Association humanitaire (entraide, action sociale)
- Allocations familiales
- Impôt, trésor public
- Mairie
Banque
Immobilier
Avocats et conseil juridique
Alimentation
- Supermarché et hypermarché
- Boulangerie et pâtisserie
- Épicerie (alimentation au détail)
- Boucherie et charcuterie (détail)
Voiture et moto
Services aux entreprises
Autres domaines d'activités
Beauté
Bricolage, fleuriste et autres commerces
Sports
Vêtements, chaussures
Assurances
Bâtiment
Hôtel et tourisme
Bijouterie
Location de voiture
Maison et jardin
Art et culture
Fabrication et commerce de gros
Téléphone et informatique
Meubles, articles de décoration
Se déplacer à Angers
Dans le centre d’Angers, la voiture est déconseillée. Sauf à se garer dans un parking et, ensuite, tout faire à pied. Sinon, bus et tramway permettent de se déplacer facilement et partout, de jour comme de nuit, le dimanche ainsi que les jours fériés. Ajoutons à cela AutoCité, un système de location de voitures qui permet d’utiliser des véhicules en libre-service, de façon ponctuelle. Autrement dit : on ne paye que ce que l’on consomme, en fonction du nombre d’heures et des kilomètres parcourus. Malin et pratique. Enfin, Angers dispose de nombreuses pistes cyclables, afin d’encourager l’utilisation du vélo. Quant à VéloCité, mis en place en 2004, ce dispositif permet aux Angevins d’emprunter un vélo gratuitement et de circuler librement, sans impératif de stationnement. Il suffit de signer un contrat de prêt, d’une durée d’une semaine minimum et de quatre mois maximum, renouvelable deux fois pour chaque emprunteur. Pas besoin de chèque de caution, idéal pour les étudiants. Toutefois, c’est à la charge du cycliste de payer les réparations éventuelles ou de remplacer le vélo s’il a été volé.
- TER Pays de la Loire: 0 810 32 43 24
- Réseau bus-tram IRIGO: 02 41 33 64 64
- AutoCité, VéloCité: 02 41 24 13 40
Découvrir Angers
Les Angevins aiment sortir. La dynamique créée par la population étudiante, surtout le jeudi soir, incite les habitants à boire un verre en terrasse aux beaux jours, dîner au restaurant, fréquenter les salles de spectacles. Et ce d’autant que la ville dispose de nombreux espaces capables d’accueillir aussi bien le soliste que le groupe de rock international, le one man show intimiste que la pièce grand public. En premier lieu, citons Le Quai, en bords de Maine et voisin du quartier de La Doutre, ouvert aux arts vivants, plastiques, numériques, scéniques, lyriques, au cirque, au théâtre, à la danse. Quant au Grand théâtre d’Angers, sublime théâtre à l’italienne campé au milieu de la place du Ralliement, il accueille aussi bien des pièces de théâtre que des opéras, ainsi que les concerts des « Mardis musicaux », dédiés à la musique de chambre et au jazz. Le Chabada, pour sa part, s’apparente à la scène rock de référence dans le Maine-et-Loire. Côté salles obscures, la ville n’en manque pas. Avec notamment un agréable multiplexe Gaumont, à deux pas du campus Saint Serge. De leur côté, les cinéphiles ont rendez-vous aux 400 Coups, à deux minutes à pied de la place du Ralliement : classé art et essai, ce cinéma mêle films en exclusivité et longs métrages plus anciens. Ajoutons à cela des séances spéciales pour les enfants, un distributeur de boissons avec tables et chaises dans le hall, histoire d’attendre sa séance, des débats, des rencontres. Un vrai repaire pour les fans du 7ème art. Enfin, les fêtards se laissent volontiers tenter par la pléiade de bars de nuit et autres discothèques disséminés dans le centre-ville. Avec une curiosité à ne pas manquer : le Boléro, au pied d’un sublime immeuble Art Nouveau. Au programme : disco et déco décalée. La jeunesse adore.
Inévitable, incontournable, le château d’Angers, château de cour des ducs d’Anjou, domine la ville. Située à l’orée de la cité médiévale, il surplombe la Maine. On y vient pour ses élégants bâtiments, ses jardins, et la plus grande tapisserie médiévale : la tenture de l’Apocalypse, commandée à la fin du 14ème siècle par Louis 1er, duc d’Anjou. A deux pas de là, en remontant la rue Toussaint, dite « rue des Antiquaires », il faut se laisser guider jusqu’à la Galerie David d’Angers. Installée dans une abbatiale du 13ème siècle, couverte depuis les années 1980 d’une audacieuse verrière que l’on doit à l’architecte Pierre Prunet, elle accueille les œuvres du sculpteur Pierre-Jean David, dit David d’Angers(1788-1856). Voisin de ce site d’exception, le musée des Beaux-Arts est à ne pas manquer, lui non plus. Sa rénovation, qui a duré de 1999 à 2004, est une réussite. Le musée propose désormais 3 000 m2 d’exposition, à découvrir selon deux parcours permanents : « Beaux-Arts » (350 peintures et sculptures du 14ème siècle à nos jours) et « Histoire d’Angers » (550 pièces archéologiques et objets d’art, du néolithique jusqu’à aujourd’hui). Attention : on y passe facilement une demi journée, rien qu’à déambuler dans les salles, fouiner dans la librairie, prendre un petit « en cas » au Café des Orfèvres ou encore flâner dans l’expo temporaire du moment, au sous-sol du musée. Enfin, si vous traversez la Maine, prolongez jusqu’au musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine, boulevard Arago. Cet ancien hôpital du 12ème siècle abrite, depuis 1967, le Chant du Monde de Lurçat (1957-1966). Quant à l’ancien orphelinat du 17ème, sur le même site, il présente le fond du musée, constitué principalement des donations Lurçat, Thomas Gleb et Josep Grau-Garriga. Toutes ces bâtisses sont sublimes. Et leurs jardins, de belles invitations à l’évasion.
Les grands rendez-vous :
Janvier :
Festival Premiers Plans / www.premiersplans.org Pendant 10 jours, Angers vibre au rythme des premiers films européens. Avec un jury composé de stars du 7ème art, des débats, des rencontres, des projections, des rétrospectives. Le tout organisé entre le Centre de congrès d’Angers et tous les cinémas du centre-ville.
Février-Mars :
-Salon des vins de Loire / www.salondesvinsdeloire.com Chaque année, début février et durant 3 jours, les vins de Loire font salon au Parc des expositions d’Angers. Au programme : la présence de près de 600 exposants, des séances de dégustation, des rencontres, des débats. -Made in Angers / www.madeinangers.fr De la mi-février à la mi-mars, ce rendez-vous annuel permet aux Angevins de découvrir l’économie de leur ville et ses filières stratégiques. Avec des actions de soutien à l’emploi, à la formation, à l’insertion, des visites d’entreprises. Au total, une centaine d’acteurs économiques locaux sont mobilisés.
Avril :
-Festival Cinémas d’Afrique / www.cinemasdafrique.asso.fr Tous les 2 ans, ce festival met en avant la production cinématographique africaine. Il présente une sélection de courts et de longs métrages, réalisés par des cinéastes de tout le continent africain.
Mai
: Tout Angers bouge Pendant une journée, 6 trails urbains -de 1 à 34 km- sont organisés à travers la ville. Un village associatif propose, en parallèle, démonstrations et initiations à différentes disciplines, le tout orchestré par une cinquantaine de clubs sportifs.
Juin-Juillet :
-Artaq Pendant 3 jours, ce festival des arts urbains s’approprie le centre d’Angers jusqu’aux berges de la Maine. Avec des artistes qui viennent du monde entier. -Festival d’Anjou / www.festivaldanjou.com 2ème festival de théâtre de France (après celui d’Avignon), il propose chaque année, pendant près d’un mois, quelque 400 spectacles répartis sur 26 sites historiques d’Angers et ses environs.
Juillet-Août :
Tempo rives De la mi-juillet à la mi-août, ce festival offre une pléiade de concerts (jazz, pop, rock, électro…) et soirées musicales sur les bords de la Maine.
Septembre :
Les Accroche-cœurs A l’orée de septembre, et durant 3 jours non stop, les Accroche-cœurs débarquent dans les rues d’Angers. Artistes, chanteurs, musiciens, acrobates… ils donnent le ton et entrainent avec eux les petits comme les plus grands.
Octobre :
Salon Bio, « respire la vie » / www.respirelavie.fr Ce salon de 3 jours, au Parc des expositions d’Angers, s’intéresse au bio dans notre alimentation, notre habitat et nos comportements du quotidien.
Novembre :
Agora, forum des associations Tous les 2 ans, ce forum de 2 jours -au Parc des expositions d’Angers- permet aux habitant de la ville d’aller à la rencontre du monde associatif. Et vice versa.
Décembre :
Soleils d’hiver Durant tout le mois de décembre, Angers vit au rythme du marché de Noël, installé place du Ralliement, et des nombreuses animations qui mettent en scène artistes, chanteurs, musiciens, ainsi que… le Père Noël.
Se faire plaisir à Angers
Angers a ses quartiers. Ceux du shopping ciblé sur les vêtements, les accessoires, la déco. Ceux dédiés à la nourriture et autres douceurs angevines. Les premiers vont de la rue Saint Aubin à la rue Saint Laud, en passant par la rue Lenepveu et la place du Ralliement, où trône l’immeuble à ossature métallique à la Eiffel des Galeries Lafayette. Nous sommes dans l’hyper-centre de la ville, où toutes les enseignes de mode (Comptoir des cotonniers, The Kooples, Levi’s store, Etam Lingerie...) ont leur boutique. Le tout agrémenté de nombreux salons de coiffure et autres espaces dédiés à la beauté (Séphora, Yves Rocher… ). A tester : les soins proposés par L’Occitane dans son institut, caché au rez-de-chaussée d’une ancien hôtel particulier. Autre curiosité à découvrir, pour les accros de la déco : la boutique Scandinavia design, où une sélection pointue de mobilier, accessoires et vêtements venus des pays scandinaves sont à l’honneur dans une boutique un brin biscornue –car sur 3 niveaux-, mais pleine de charme. Les fans de déco iront aussi jusqu’à la boutique Dilettante, place Imbach, où l’antiquaire Françoise Manceau propose du mobilier de designers choisi avec soin, pour décorer son intérieur sans ressembler aux autres.
Quant aux quartiers où il fait bon remplir son panier à provisions, ils vont, entre autre, de la rue des Lices aux abords de la gare, en passant par la place de la Visitation. Un parcours qui forme quasiment une ligne droite : impossible de se perdre ! Rue des Lices, on se laisse tenter par le chocolatier Benoit, et ce tant pour ses créations 100% cacao que pour ses financiers, éclairs et tartes. Tout proche, le pâtissier Allard, célèbre à Angers pour son divin pâté aux prunes, mérite lui aussi le détour. Puis, place de la Visitation, on n’hésite pas à pousser la porte de la fromagerie Beillevaire, du Quai des oliviers, spécialiste de l’huile d’olive, et de la rôtisserie L’Oriflamme, dont les Angevins raffolent des poulets fermiers et des pommes de terre « Grand-mère ». Enfin, face à la gare, on se pâme devant la boutique du traiteur Subileau, avec un corner dédié à l’épicerie fine et au vin. Puis, on fait le plein au Grenier à pain, la boulangerie de Michel Galloyer.
Sortir à Angers
A Angers, bars à vins et tables « bistronomiques » ont le vent en poupe. Qu’ils soient restés dans leur jus ou modernisés par une déco vintage, ces établissements affichent complet au déjeuner comme à l’heure de l’apéro et jusqu’au soir, tard. Les patrons ? Des trentenaires pour l’essentiel. Issus de l’univers de la restauration ou pas, ils ont pour point commun de se passionner pour le vin en général et les vins naturels en particulier. A l’image d’Antoine Landron. Fils de vigneron et ancien commis sommelier au Bristol, à Paris, il s’est associé au cuisinier Jérémie Baron, pour créer Autour d’un cep : une adresse devenue QG des gourmets d’Angers. Quant à Pierrick et Marion Le Drian, ils ont ouvert Un brin folk en 2010. Dans ce bar à vins et à tartines, les crus sont pointus et triés sur le volet. Même scénario au Cercle rouge, où les 250 références de la cave ne sont que des vins « nature ». Il faut reconnaître que l’Anjou se prête à ces sélections d’exception : troisième région viticole française et premier producteur de vins blancs d’appellation, le Val de Loire recense 82 appellations d’origine. Si bien que les caves des bars à vin abritent chacune au moins un tiers de bouteilles couleur locale.
Autre tendance lourde à Angers : le snacking chic. Parmi les adresses adeptes de cette nouvelle façon de passer à table : Le Comptoir des livres, tenu par Françoise Renou. Dans ce lieu à part du centre d’Angers, on vient prendre un café, un thé, ou déjeuner d’une tarte salée et d’un fondant au chocolat. Le tout dans une déco contemporaine, colorée, avec une pléiade de livres à consulter ou à emporter. Autre adresse à tester : My Favourite place, créée par l’irlandaise Mary Greene. Situé entre deux rues piétonnes, ce loft au chic industriel abrite un salon de thé, avec chaises de bistrot et fauteuils en cuir patiné, ainsi qu’un espace de vente avec marmelades, biscuits, thés, journaux anglais. Quant à L’Endroit, à deux pas de la Poste, on y vient pour le Parmentier de canard et le cheese cake « maison », mais aussi pour la jolie déco réalisée par Emilie Louboutin, la maîtresse des lieux. Elle a misé sur du sobre et du chic, sans ostentation. Avec quelques pointes d’humour, comme des vases détournés en aquariums ou des chapeaux melons en guise de suspensions lumineuses.
Beau-père d’Emilie et cousin de créateur de souliers Christian Louboutin, Claude Louboutin, pour sa part, officie aux fourneaux du restaurant La Salamandre, l’une des tables d’excellence de la ville. Certes la déco est un brin désuète, mais la cuisine sûre, raffinée, travaillée avec des produits nobles, du marché et donc de saison. A l’orée de la cité médiévale et à deux pas du musée des Beaux-Arts, il faut aussi se laisser tenter par Osé. Ouvert par Catherine Pasquet, ex prof de Français, c’est le chef Thomas Lorieux qui officie aux fourneaux de ce restaurant-salon de thé : un bonheur pour les papilles. Et pour cause : il travaille avec talent les produits frais, les épices, les plantes aromatiques. Avec une prédilection pour les produits bio et locaux. Résultat : l’ardoise change tous les jours, pour le plus grand plaisir des gourmands.
Enfin, idéalement situé face au château et à la cathédrale, le long de la Maine, le Favre d’Anne est l’une des tables étoilées de la ville qui mérite une halte. Le chef Pascal Favre d’Anne défend une cuisine « créative et récréative ». Pigeons, filets de bœuf, sandres, canards, fruits, légumes, huiles et herbes bio viennent d’Anjou. Le pain, de la boulangerie des Carmes. Une exception, toutefois : les fromages sont tous importés de Manigod, en Haute-Savoie, la région natale du chef. Quant à la cave, c’est son épouse, Mathilde Favre d’Anne, qui s’en occupe. Sommelière et angevine, elle a un faible pour les vins du Val de Loire : ils constituent 70% de ses 450 références.