Vivre à Nice
- Urgences médicales / Samu : 15
- Police: 17
- Sapeurs pompiers: 18
- Urgences sociales /SOS sans abri: 115
- Commissariat de Police: 0492172222
- Objets trouvés: 0497134410 ,
- Collecte des déchets, encombrants...: 39 06 ,
- Perte ou vol de cartes bancaires: 0 892 70 57 05
- Animaux Perdus ou Trouvés: 08 00 03 70 16
- Interflora: 04 81 68 07 00
- Allo Ciné: 08 99 23 50 94
- Météo France: 08 99 71 02 99
Entretien, dépannage
- Vitrerie (pose), vitrier
- Électricité générale (entreprise)
- Plombier
- Dépannage de serrurerie, serrurier
- Dépannage informatique
- Dépannage d'électroménager
- Chauffage (dépannage, entretien)
Médecins et spécialistes
- Médecin généraliste
- Dentiste, chirurgien dentiste
- Psychiatre
- Cardiologue, médecin spécialiste en cardiologie et affection cardio-vasculaire
- Ophtalmologue
- Radiologue (radiodiagnostic et imagerie medicale)
- Orl, médecin spécialiste en oto-rhino laryngologie
- Médecin généraliste acupuncteur
- Dermatologue, médecin spécialiste en dermatologie et vénéréologie
- Pédiatre
- Gynécologue, médecin spécialiste en gynécologie médicale et obstétrique
- Médecin généraliste homéopathe
Pharmacie et santé
- Pharmacie
- Kiné, masseur kinésithérapeute
- Infirmier, infirmière (cabinet, soins à domicile)
- Laboratoire d'analyses de biologie médicale
- Hôpital
- Opticien
- Crèche
- Services, aide à domicile
- Psychologue
Restaurant
Immobilier
Banque
Avocats et conseil juridique
Administrations et associations
Voiture et moto
Services aux entreprises
Alimentation
- Supermarché et hypermarché
- Épicerie (alimentation au détail)
- Boulangerie et pâtisserie
- Boucherie et charcuterie (détail)
Bâtiment
- Entreprise de maçonnerie
- Entreprise générale de bâtiment
- Architecte et agréé en architecture, architecte dplg
Bricolage, fleuriste et autres commerces
Beauté
Maison et jardin
Autres domaines d'activités
Hôtel et tourisme
Assurances
Sports
Fabrication et commerce de gros
Vêtements, chaussures
Location de voiture
Meubles, articles de décoration
Service transport
Education et formation
Bijouterie
Se déplacer à Nice
Bus et tramway permettent de circuler facilement dans Nice. Le plus rapide étant sans aucun doute le tramway : sa ligne unique relie le Nord-Ouest de la ville au Nord-Est, en passant par le Vieux-Nice. Avec, tout le long du trajet, des œuvres d’artistes, des annonces musicales et autres calligraphies de Ben. D’ici à 2017, une deuxième ligne doit voir le jour : elle reliera la ville à l’aéroport. Côté bus, une centaine de lignes desservent 24 communes. Avec des bus de nuit (Noctambus) qui circulent jusqu’à environ 1 heure du matin. Ajoutons à cela Vélo Bleu : ce dispositif de 1 750 vélos en libre service, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, est pourvu de 175 stations réparties entre Nice, pourvue de 63 kilomètres de pistes cyclables, Cagnes sur mer et Saint Laurent du Var. Quant à Auto Bleue , ce sont quelque 153 voitures électriques en libre service, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, disponibles dans une cinquantaine de stations installées dans Nice.
La ville compte également 3 gares. La gare SNCF, appelée gare Thiers ou gare Nice-Ville, accueille les liaisons nationales (TGV). Celle de Nice-Saint Roch, les liaisons régionales (TER). Et celle de Nice-Saint Augustin, les liaisons entre Marseille et Vintimille. Quant au célèbre Train des Merveilles : il relie Nice-Saint Roch à Tende, cité médiévale fortifiée, s’élève à 1 000 mètres d’altitude et emprunte de nombreux viaducs et tunnels. Enfin, Nice c’est un port et un aéroport, le 2ème de France. Du port, des ferries (SNCM et Corsica Ferries) partent régulièrement pour la Corse. Quant à l’aéroport Nice-Côte d’Azur , à 8 kilomètres du centre-ville, il est pourvu de 2 terminaux avec des liaisons nationales et internationales. En attendant la 2ème ligne de tramway qui permettra d’y accéder, des navettes existent : ces lignes de bus relient l’aéroport à la gare Thiers (toutes les 30 minutes) ou au centre de Nice (toutes les 20 minutes).
- TER PACA: 0 800 11 40 23
- Ligne d'Azur (bus): 0 810 06 1006
- Tramway: 0 800 0800 06
- Créabus, transport à la demande: 0 800 006 007
- Le Train des Merveilles : service réservation: 0 810 879 479
- Mobil’Azur Service de Transport à la demande dédié aux personnes à mobilité réduite: 08 05 20 06 06
Découvrir Nice
S’ouvrir sur l’art. Telle est la volonté de Nice. La preuve en est avec le Chantier Sang Neuf , destiné à transformer les anciens abattoirs en pôle artistique et culturel de référence. C’est ainsi qu’elle accueille désormais la Station, née dans une ancienne station service, d’où son nom, une scène ciblée sur l’art contemporain, la musique, la vidéo… Dans la même veine, le Musée d’art moderne et d’art contemporain (Mamac) réunit près de 1 200 œuvres, des 20ème et 21ème siècles, qui témoignent de l’œuvre de 314 artistes. A ne pas manquer : les Bleus d’Yves Klein et la salle entièrement consacrée à Niki de Saint Phalle. A voir aussi : les œuvres de César, Arman et Ben, tous issus de « l’école de Nice ». Dans la foulée, on peut s’échapper du côté de la Villa Arson : créée en 1972, elle sert à la fois de lieu d’expo d’art contemporain, de résidence d’artistes, de médiathèque et d’école d’art. Ne pas manquer son labyrinthe en béton et galets, signé Michel Marot, et la vue panoramique une fois grimpé sur les toits-terrasses. Autre étape culturelle inévitable à Nice : le Musée Matisse . Installé dans la Villa des Arènes, splendide bâtisse du 17ème, il offre un panorama très complet de l’œuvre du peintre, qui s’installa à Nice de 1917 jusqu’à sa mort. La collection réunit 68 peintures et gouaches, 236 dessins, 218 gravures et quelque 57 sculptures. Un vrai trésor auquel s’ajoute près de 200 objets ayant appartenu à l’artiste, ainsi qu’une incroyable céramique, baptisée La Piscine, de 8,50 m sur 2 m. Quant à pousser la porte du Musée des Beaux-Arts , c’est avant tout une occasion
de découvrir les coulisses de l’ancienne villa d’une princesse russe. L’escalier de marbre laisse sans voix et le patio donne des envies de farniente et de sieste. D’autres villas méritent, elles aussi, le coup d’œil ou la visite. C’est le cas, par exemple, de la Villa Masséna, bâtiment Belle Epoque campé sur la Promenade des Anglais. Ouverte au public et transformée en musée, ses objets, peintures, décors, jardins racontent Nice du 18ème jusqu’au 20ème siècle. Enfin, une curiosité, toujours sur la Promenade des Anglais : le Musée des Arts asiatiques, étonnement posé sur un lac artificiel. Ici, on vient admirer une subtile sélection d’œuvres des civilisations chinoise, japonaise ou encore cambodgienne. A ne pas manquer : la cérémonie du thé, à la japonaise. Des séances sont organisées pour les visiteurs chaque dimanche, sauf le premier du mois, à 15 heures.
Opéra, concerts, théâtre, cinéma… La vie culturelle niçoise a ses lieux, ses habitués, ses abonnés. Bâti au cœur du Vieux-Nice, l’Opéra s’inspire, d’un point de vue architectural, de celui de Garnier à Paris. Ici, les fans d’art lyrique et de ballets ont leur fauteuil dans une salle couleur pourpre, parée de dorures et sculptures de Raimondi. Au plafond : l’imposant Char du soleil, peint par Emmanuel Costa en 1885. Mais, à Nice, la musique s’écoute aussi dans de nombreuses églises et quelques demeures de prestige, dont le Palais Lascaris, également musée des instruments de musique anciens. Plus décalé : la Station, centre culturel d’avant-garde situé dans les anciens abattoirs, dispose elle aussi de salles de concerts. Mais là, le rock, la pop et l’électro prennent le pas sur le lyrique. Quant au temple du jazz, il s’agit de la salle Stéphane Grapelli, avenue de la Marne : elle compte 300 places et organise 25 concerts par an. Enfin, les grandes salles tels que l’Acropolis, le Palais de la Méditerranée ou encore le Palais Nikaia accueillent des événements culturels, et notamment musicaux, durant toute l’année.
Côté théâtres, la ville n’en manque pas. De l’incontournable Théâtre national de Nice, décoré par la styliste Jacqueline Morabito, à l’Athéna, en passant par la Comédie ou encore le Théâtre de la Cité, on joue du classique, du contemporain comme du comique. Au Théâtre de l’Alphabet, l’un des plus anciens de la ville, les pièces de Molière, Feydeau, Guitry… sont régulièrement à l’affiche. Ville cinéphile, Nice a sa cinémathèque. Cachée dans le Palais des Congrès, elle programme de vieux films, organise des ateliers de formation, y compris pour les enfants, Jean Douchet y a son ciné-club et, l’été, des séances en plein air sont programmées au Théâtre de Verdure. Puis, en marge des cinémas d’exclusivités (Pathé, Variétés…), la ville compte plusieurs salles classées art et essai : citons le Mercury ou encore le Rialto. Enfin, si on veut finir la nuit dans un bar ou un club, on en croise forcément un sur sa route. Car Nice vit la nuit. Du Café Borghese au Gossip Bar, en passant par l’F, une institution du cours Saleya, on peut veiller jusque tard le soir. Surtout lorsque le thermomètre grimpe, en été.
Les grands rendez-vous :
Janvier :
Concert du Nouvel An / www.opera-nice.org Chaque année, l’Orchestre Philharmonique de Nice donne un concert à l’Acropolis. L’entrée est libre dans la limite des places disponibles : un beau cadeau !
Février :
Carnaval de Nice / www.nicecarnaval.com De la mi-février jusqu’au début du mois de mars, Nice vit et vibre au rythme de son carnaval. Les Niçois sont friands de cet événement. Et pour cause : de la place Masséna jusqu’au front de mer, chars colorés, cortèges décorés, acrobates, musiciens, danseurs, chanteurs, lancés de fleurs et de confétis font le bonheur des petits et des plus grands.
Mars :
-Festin des cougourdons : Chaque année, le dimanche qui précède les Rameaux est l’occasion de fêter l’arrivée du printemps dans les jardins du monastère de Cimiez. Cette fête populaire célèbre donc les cougourdons, des courges typiquement niçoises, à grand renfort de dégustations, danses et concerts. -Foire internationale de Nice / www.foiredenice.com Chaque année, pendant 10 jours, la Foire s’installe au Palais des Expositions. Dans un espace de 17 000 m2, les dernières nouveautés dans les domaines de la gastronomie, des loisirs, de la maison, du mobilier ou encore du jardin sont mises à l’honneur.
Avril :
Festhéa Chaque printemps, durant 4 jours, ce festival réunit les meilleures troupes amateures de la région PACA. Certaines sont en compétition : elles se produisent face au public et à un jury composé de professionnels du théâtre.
Mai :
-Fête des mai Nice fête le printemps, chaque année, tous les dimanches de mai dans le parc des Arènes de Cimiez. Au programme : dégustations de spécialités niçoises, danse folkloriques, bal , manèges et animations pour les plus jeunes. -Crossover : chaque année, ce festival de musiques d’aujourd’hui et de toutes les formes d’art (cinéma, arts plastiques, scénographie, mode…) s’installe, durant près de 3 semaines, sur la HI Beach, la plage du HI Hôtel, établissement imaginé par la designer matali crasset.
Juin :
-Festival de musique sacrée : Chaque année, en juin, la cathédrale et les églises baroques du Vieux-Nice accueillent ce festival durant une huitaine de jours. La Maîtrise de la cathédral et l’Orchestre Philharmonique de Nice assurent les deux messes incluses durant cet événement. -Festival du livre de Nice / www.festivaldulivredenice.com Durant 3 jours, auteurs, éditeurs et passionnés de livres se retrouvent sur les places Pierre Gautier et du Palais de Justice. Lectures, rencontres, débats, dédicaces rythment ce festival, ponctué par la remise du Prix Nice Baie des Anges. -Iron Man Triathlon / ironmannice.com/fr Le dernier week-end de juin, les plus sportifs de la Baie des Anges –et ses alentours- participent à cette épreuve qui mêle natation, course à pied et vélo. Ensuite, gigantesque pasta party et « heroes night » dans les 7 hectares de verdure du parc Phoenix. -Fête de la Saint Pierre et de la mer : Chaque année, les Niçois fêtent la Saint Pierre, le Saint patron des pêcheurs. Messe chantée en l’église de Gesu, procession jusqu’à la plage des Ponchettes et crémation d’un pointu en l’honneur de Saint Pierre. -Les Nuits du théâtre : chaque année, mi-juin et durant 2 soirées, les Arènes de Cimiez vivent à l’heure du théâtre. Deux représentations sont programmées et leur entrée est gratuite. -Les Nuits carrées : ce festival de 2 jours, chaque année fin juin, propose une série de concerts (pop, rock, jazz…) dans le site unique de l’amphithéâtre du Fort Carré, en bord de mer.
Juillet-Août :
-Crazy week : Durant 5 jours, ce festival célèbre les musiques actuelles : pop, rock, world, reggae, rap… Au Théâtre de Verdure. -Nice Jazz Festival / www.nicejazzfestival.fr Durant 5 jours, musiciens et chanteurs de jazz se produisent place Masséna et au Théâtre de Verdure. -Les concerts du cloître de Cimiez : De la mi-juillet jusqu’à la mi-août, une pléiade de concerts de musique classique sont donnés dans le monastère franciscain. -Prom’party : Chaque année, de la mi-juillet jusqu’à la mi-août, concerts gratuits sur 7 scènes mobiles, installées chaque soir le long de la Promenade des Anglais, piétonne pour l’occasion. -Jazz au château : durant tout le mois d’août, des concerts de jazz sont organisés au château de Cagnes sur mer. -Le Festival du cloître : chaque année, de la mi-juillet à la mi-août, une centaine d’artistes donnent une quarantaine de concerts de musique classique, dans les jardins et le cloître du monastère de Cimiez. Mais aussi au conservatoire de Nice ou autres sites classés –et souvent en plein air- de l’arrière-pays. -Les nuits du sud : chaque année, durant une quinzaine de jours entre la mi-juillet et la mi-août, ce festival met en avant toutes les musiques du monde. La place du Grand Jardin de Vence se métamorphose alors en salle de concerts, en plein air.
Septembre :
La Fiera de San Bertoumieu (Foire de la Saint Barthélémy) Le dernier samedi de septembre, un marché d’artisans locaux s’installe place du Palais de Justice, avec buffet niçois dès 11 heures du matin. Animations, promenades à poney et en calèche sont également organisées place Pierre Gautier.
Octobre :
-Un festival c’est trop court ! / www.nicefilmfestival.com Durant une semaine, ce festival met le court métrage à l’honneur. Avec le meilleur de la jeune création européenne. Les projections, rencontres et débats ont lieu dans plusieurs cinémas de la ville, mais aussi au Théâtre Lino Ventura, au Musée d’art moderne et d’art contemporain, ou encore à la Bibliothèque Louis Nucéra. -Festival de guitare / www.blues-guitare.com Concerts de guitares en tout genre –rock, pop, jazz, manouche…-, durant quatre soirées à la Salle Grappelli.
Novembre :
-Festival Manca / www.cirm-manca.org Durant toute une semaine, récitals, concerts d’orchestre et une grande variété d’œuvres contemporaines, voire expérimentales sont présentés dans le cadre de ce festival. Ajoutons à cela des master-class d’instruments et des ateliers pour les enfants. Le tout, dans de nombreuses salles de spectacles de la ville. -« C’est pas classique » / www.cpasclassique-cg06.fr Une semaine de concerts gratuits au palais Acropolis. Au programme : du classique, des chœurs, des chorales, beaucoup d’inédit aussi et de l’inattendu. -Marathon Nice-Cannes / www.marathon06.com Marathon ou marathon relais, ce rendez-vous est sacré pour tous les coureurs de la région PACA. Le départ est donné de la Promenade des Anglais, à Nice, et les participants arrivent sur la Croisette cannoise.
Décembre :
Village de Noël La place Masséna revêt sa tenue d’hiver : forêt de sapins enneigés, patinoire, grande roue et chalets d’artisans sont installés durant toute la période des fêtes de fin d’année.
Se faire plaisir à Nice
Faire du shopping à Nice, c’est slalomer entre les grands magasins, les petites boutiques atypiques et les bons plans que l’on se repasse entre amis. Ainsi les Galeries LaFayette, Fnac, H&M, Zara et le centre commercial Nice Etoile, 100 commerces sur 21 000 m2, se partagent-ils l’avenue Jean Médecin, artère incontournable pour démarrer une séance de shopping. Quant aux enseignes de luxe, Chanel, Armani, Hermès…, elles sont implantées entre les rues de Verdun et de Paradis, ainsi que sur la Promenade des Anglais.
Plus personnalisées, une pléiade de petites boutiques prolifèrent dans le Vieux-Nice, aux abords du port ou encore du côté de la colline de Cimiez. Au Palais d’osier on tresse, on rempaille. Le vannier sait tout faire, y compris trouver le panier idéal pour le marché ou une séance farniente sur la plage.
Chez Anésidora, on fouine, on chine parmi une multitude d’objets pour la maison ou pour soi : du presse-papier au mug, en passant par les bijoux, boîte à tout, luminaires, coussins… Même sens de l’accumulation chez Mademoiselle : ce dépôt-vente propose des vêtements et accessoires de luxe vintage et signés Chanel, Hermès, Vuitton, Goyard... Côté déco, c’est chez Loft que les fans se retrouvent. Ce showroom expose mobilier, luminaires et objets de designers. Si l’on cherche le fauteuil Egg de Arne Jacobsen, c’est chez Loft qu’on le trouve. Mais si l’on préfère les créations contemporaines, c’est chez Smarin que l’on file. La designer Stéphanie Marin, Smarin en est la contraction, s’inspire notamment des galets de la plage niçoise pour créer ses poufs, coussins, tables… A la fois poétique et pratique. Depuis peu, elle édite aussi des créations signées Sebastian Bergne ou encore Marco Ferreri.
Enfin, le shopping à Nice consiste aussi à remplir son panier de bonnes choses à manger. Sucrées et salées. Et ce d’autant qu’en marge des marchés, les boutiques dédiées aux métiers de bouche ne manquent pas dans la ville. Les fruits confis, c’est à la maison Auer, institution niçoise depuis 1820. Pains et fougasses s’achètent chez Espuno, une boulangerie dotée d’un four à bois. Le vin, chez Envy by Millesim, où les grands crus français et du monde côtoient des seaux à champagne de designers. Quant aux pâtisseries Lac, ses chocolats, ses orangettes comme ses babas sont de vrais délices. Même sensation d’exception à la Ferme fromagère, dont les fromages à la coupe en font fondre plus d’un. Dans la foulée, on craque à la charcuterie Pons : pancetta, chorizo, jambons, saucissons… tout est fait maison. Et pour les pâtes, c’est chez Agnelotti que cela se passe, depuis 1958 : raviolis, gnocchis, tagliatelles… tout est bon !
Enfin, l’huile d’olive de Nice AOP mérite d’être découverte. Et ce d’autant que la zone AOP s’étend sur 99 communes du pays grassois jusqu’au pays mentonnais. En acheter peut donc être l’occasion d’aller à la rencontre des producteurs et prendre le temps de déguster différents crus, comme pour le vin. Plus amusant et plus instructif aussi que de pousser la porte d’une simple boutique du centre de Nice.
Sortir à Nice
Si l’on ne doit passer qu’une seule fois à table à Nice, il faut s’arrêter à la Petite Maison. Ici, on dit que l’on va « chez Nicole ». C’est la patronne de cette cantine du Vieux-Nice, restée dans son jus, où les produits du marché et surtout le poisson sont préparés, cuisinés et servis avec amour. Un vrai bonheur. Du coup, stars locales, VIP de passage, hommes politiques, tous viennent chez Nicole comme s’ils allaient chez une amie de toujours. La Petite Maison résume bien l’esprit de la cuisine ensoleillée et populaire que la plupart des petits restos du Vieux-Nice ou des abords du port proposent.
A La Favola, c’est la cuisine italienne qui prime. Mais on retrouve la même ambiance familiale, avec des assiettes remplies à ras bord. Rebelote chez Acchiardo, où les spécialités niçoises, petits farcis, soupe au pistou…, se concoctent en cuisine et en famille depuis 1927. Ou encore au Safari, dont la terrasse ensoleillée suscite parfois une file d’attente, comme au cinéma. Sans oublier le Gesu, sur la place éponyme. Et bien sûr René Socca, pour la socca, les farcis, les pissaladières. Aux environs de la colline Cimiez, on aime aussi la Brasserie de l’Union, sa terrasse sur cour et les raviolis maison. On traîne à La Gauloise, un resto de poissons à la bonne franquette, installé à Nice depuis 1919 : ici ni chichi, ni manière, juste la pêche du jour. Et les pizzas se dégustent chez Lou Pantaïl.
Côté bistrot aussi, ça vaut le goût ! Les pans bagnat à La Gratta, un mini kiosque tout près du port, font fureur. Dans le Vieux-Nice, on s’arrête sans hésiter au Bar des oiseaux, avec des shows sur une scène dès 20 heures ; c’est ici que « Mado la niçoise » a débuté… Escale aussi à la Cave de la Tour : à midi, on sert capouns farcis, daube polenta et vins de Bellet, Villars, Saint-Paul de Vence… Sans oublier La Trappa et ses fameux tapas. Pour les glaces, c’est chez le maître-glacier Fenocchio qu’il faut aller. Avec une ribambelle de parfums, parmi lesquels chocolat-orange, réglisse, sabayon, marron, violette et même olive !
Enfin, Nice compte aussi quelques tables de prestige, dont une douzaine d’étoilées au Michelin. Normal : les producteurs sont proches, les saveurs niçoises sources d’inspiration et la mer, un vivier pour les amateurs de poissons, coquillages et crustacés. La Réserve fait partie de ces adresses privilégiées. Bâtisse 19ème, posée sur un rocher avec vue panoramique sur la grande bleue, cette table est connue, entre autre, pour ses calamars planchés, ses cannelloni et… sa bouillabaisse. Le repas devient expérience. Il laisse aussi un souvenir inoubliable.
Flaner à Nice
Nice se prête à la flânerie, à la rêverie, à la balade sans but précis. Comme ça, juste pour le plaisir. Chiner sur un marché, une brocante, déambuler dans le Vieux-Nice, sur le port, puis longer la côte à pied, en empruntant un sentier qui surplombe la mer, ou s’offrir un bain de soleil sur la plage, ne pas hésiter à louer un matelas pour éviter la dureté des galets : Nice incite à prendre le temps. Ne plus faire attention à sa montre. Se déconnecter de ses mails et des réseaux sociaux, le temps d’un apéro à une terrasse ou au comptoir d’un bistrot de pêcheurs. Le tout accompagné d’olives et de lamelles de porchetta, lunettes de soleil sur le nez et les pieds nus dans ses chaussures. Ville verte, Nice compte également quelque 300 hectares de parcs et jardins. A fréquenter pour leurs allées ombragées, surtout lorsque le soleil est à son zénith. Face au monastère, le parc des arènes de Cimiez , peuplé d’oliviers centenaires, offre ainsi des espaces de détente sur ses pelouses autorisées au public. A fréquenter aussi sans modération, le parc Vigier, tout près du port. Sa végétation est dense et il offre une vue imprenable sur la mer. Quant au parc du Château, on apprécie ses sous-bois les jours de forte chaleur. Véritable labyrinthe, il cache une splendide cascade et offre un point de vue unique sur le Vieux-Nice, le port et la baie. Et puis, il fait bon aller déclarer sa flamme dans le « temple de l’amour », ancien kiosque à musique, campé au milieu du parc Chambrun.
Enfin, les fans de belles plantes, arbres rares et senteurs exotiques ne peuvent éviter le jardin botanique. Celui-ci n’abrite pas moins de 3 000 variétés différentes, sur un terrain de 3 hectares, niché à flanc de colline. Sublime. D’ailleurs, il a décroché le label « jardin remarquable ». Une reconnaissance qui va de paire avec la Coulée verte dont Nice vient de se doter : ce nouveau jardin de 1 200 arbres, répartis sur 12 hectares, s’étend du Théâtre de Nice jusqu’à la Promenade des Anglais et couvre ainsi le Paillon. Une rivière autrefois très prisée des chercheurs d’or, car, dit-on, celle-ci contenait des paillettes d’or… Plus contemporain : le parc Phoenix, créé en 1990 à l’Ouest de la ville, s’étend pour sa part sur 7 hectares. Il fait, lui aussi, la part belle aux plantes avec 2 500 espèces différentes. Sa serre, surnommée le « diamant vert », est l’une des plus grandes d’Europe : elle reconstitue 6 climats tropicaux et sub-tropicaux. Pour s’échapper, changer de décor, pas besoin d’aller très loin. Car Nice bénéficie d’un arrière-pays montagnard, de la beauté du parc naturel de la Grande-Corniche et d’un littoral source d’inspiration pour les peintres et qui a également fait les belles heures de la Riviera des années 1950, chère à Alfred Hitchcock et Grace Kelly.
D’un coup de voiture, on se retrouve ainsi sur les collines niçoises, au Château de Crémat, par exemple. Un site bucolique, qui produit des vins de Bellet. Le château se visite, les chais aussi et l’on peut goûter au précieux breuvage d’appellation contrôlée. Autre étape : le Fort de Mont-Alban, un bâtiment du 16ème perché à 220 mètres d’altitude. Unique. Puis, on file vers Villefranche, Saint Jean Cap Ferrat, Beaulieu. Villefranche pour son port et sa chapelle du 14ème, entièrement redécorée par Jean Cocteau en 1957. Saint Jean Cap Ferrat pour la villa Ephrussi de Rothschild : il a fallu une quinzaine d’architectes pour lui donner vie. Toute rose, elle se dresse avec fierté et élégance face à la mer et au milieu d’une dizaine de somptueux jardins : à la française, japonais, florentin, provençal… sans oublier la roseraie. Quant à Beaulieu, c’est la Villa Kérylos qui mérite une halte. Rêvée par le banquier Théodore Reinach à l’orée du 20ème siècle, elle est réalisée par l’architecte Emmanuel Pontremoli en 1908. Une maison digne de la Grèce ancienne, avec péristyle, thermes, marbre de Carrare, sublimes mosaïques… Ici, le temps s’arrête. Le voyage commence. Et l’imagination galope. Avant de repartir vers Nice, on fait un saut à la brocante de Villefranche , chaque dimanche, ou une pause à La Baleine joyeuse : sur le port de la Darse, ce bistrot dresse tables et chaises face à la citadelle.
Sortir de Nice, c’est aussi se laisser surprendre par Monaco. On peut s’y rendre en TER, en auto ou en hélico : en 10 minutes chrono, et pour environ 120 euros l’aller, on survole la Baie des Anges, la rade de Villefranche et on arrive dans la principauté. Plus loin, c’est l’Italie. Le ravissant port de Portofino est à environ 2 heures de route de la Promenade des Anglais. A découvrir aussi : Vintimille, à une dizaine de kilomètres de la frontière, côté italien. Il faut y aller le vendredi, jour du marché aux bonnes affaires, installé en bord de mer. Côté Ouest, direction Antibes-Juan les pins et Cannes. Antibes, pour son festival de jazz, chaque année en juillet. Cannes pour ses plages, ses boutiques rue d’Antibes, ses terrasses de café face à la mer, ses starlettes en goguette sur la Croisette durant le festival de cinéma. Enfin, rappelons que Nice est à moins d’une heure de route des pistes de ski. En hiver et jusqu’à la fin du printemps, certains se pressent dès le vendredi soir en direction des cimes enneigées. D’autres s’amusent à conjuguer ski et plage dans la même journée : ils passent des palmiers aux sapins, des tongs aux après-ski, le temps d’une escapade sur les pistes du Mercantour.